mercredi 12 décembre 2007

"Moi, Sarkousette le Suprême", Acte VIII, Scènes 1 et 2, Iker Boutin

Acte VIII

Scéne 1:


Ca y est,

Je les tiens tous,

Mon salaire j’ai multiplié,

De la Chine à la Colombie,

Je puis voguer,

Tel un Suprême Esprit,

Je vais tous les enculer !!!


Des salaires de misère,

Des retraites inatteignables,

Ces maudits fonctionnaires

Je ferai crever,

Avant qu’ils n’aient pu la toucher…



Je suis digne de Machiavel,

Des radars partout j’ai planqués,

Des citoyens honnêtes,

Dans mes geôles,

Je ferai jeter !!!


S’ils osent rouler trop vite,

S’ils osent seulement penser,

Ou encore se révolter.



Les droits de l’homme,

Le droit de grève,

C’en est fini de ces foutaises !!!


Depuis que Celina m’a quitté,

J’ai décidé de ne plus avoir de limites,

Ce sera « marche ou crève »,

Rien ni personne

Ne pourra m’arrêter !!!



Moi Sarkousette le Suprême,

Au secours d’Ingrid je volerai,

Et toute la planète sera à mes pieds !!!

Même la grande Chine

Et ces armées de pierre enfouies,

Je ferai trembler !!!


Gare à vous les importuns,

Journalistes, syndicalistes,

Ecrivains,

Je vous ferai tous sauter !!!


L’Ordre du Sarko Léon

Impériale,

Sur toute l’Europe

Va régner !!!


De Bailén à Iéna,

Il n’y en aura que pour moi,

Monade Divine

Réincarnée,

Lâches Français

vous pouvez trembler !!!





































Scène 2 :


Dictateur épitomisé

Rejeton de haine fasciste

Réincarnée,

A juste raison

Les Bolcheviks

Votre Château

Avait rasé !!!


Descendant de nazi,

De hongrois juif,

Sur la France vous régnez,

Mais vos simagrées

Ne seront d’aucun effet,

Quand la banlieue va se lever !!!


En ce triste automne 2007,

La France congelée

Compte ses défaites,

Régimes spéciaux,

Sécu, retraites,

Comme à l’époque

De Jules Ferry,

Dans nos classes,


Des sornettes,

En guise de sonnets,

il faudrait réciter !!!


Même des résistants communistes

Vous ne craignez pas de récupérer !!!

Vous êtes la pire raclure

De la République,

Qu’on ait engendrée !!!


Alors que faire ?

Fuir ?

Des petites journées de grève

Inutiles ?

Dans le caca quotidien

Des coups d’épée ?


Combien de temps

Encore supporter

Des « Non à la chienlit »

Des refus de la Liberté ?


De «la racaille » nous serions ?

Nous allons vous montrer !

Le combat est inéluctable,

Des cadres de l’UMP,

« Occident » comme horizon,

Sont prêts à bouffer

du syndicaliste,

mais n’oubliez pas

qu’en banlieue,

on veut bouffer du flic !!!


Continuez à nous écraser,

Du haut de vos tours,

Les Fullon, Bercrampe,

Les privilèges du fric,

Plus longtemps

On ne pourra supporter !!!


Les cigarettes vous avez prohibées,

A l’intérieur des cafés,

De tous les lieux publics,

Mais la France vous nique,

Tous les jours

Dans ses résistances,

Et bientôt verra le jour,

Une révolte unanime !!!!




Etudiants, ouvriers,

Banlieusards, professeurs,

(Enfin certains seulement),

Vont se délivrer de ce tourment !!!


En mai 2008,

40 ans après,

la chienlit racaillée

va vous faire pleurer…



Iker Bonpland, ( rebelle charentais isolé)

lundi 10 décembre 2007

"En casa de don Sixto Palavecino", Eric Courthès

En agosto de 1995, el genial violinista de chacarera santiagueño, Sixto Palavecino, nos recibió en su casa. Es de señalar que nos atendió muy bien y lo dejó a Jorge JUAN que sacara fotos. Hablamos desde luego del quichua de Santiago y de su traducción de "Don Segundo Sombra". Hoy en día, tradujo también "Martín Fierro" al quichua. Fue un momento de pura alegría y cultura, gracias diez mil al Violín de Dios!!!