jeudi 15 mai 2008

Feuille de pub "Métaphorismes" et bon de commande





Presse/Diffusion LITTÉRATURE
13, rue de l’Ecole Polytechnique 75005 PARIS
Tél. : 01 55 42 07 37 / Fax : 01 55 42 05 81

ISBN : 978-2-296-05560-5 • 138 pages • 13,50 €


Augusto Roa Bastos, dans ce petit ouvrage ultime, d’une extrême densité hypertextuelle, (en fait endotextuelle et exotextuelle), nous donne à reconstruire et déconstruire son œuvre toute entière, y-compris son œuvre absente.

Il tisse et détisse pour nous un écheveau d’une grande finesse textuelle, où la compréhension globale de l’œuvre laisse place à une extrême fragmentation, la poétique de l’absence et des variations en sont les maîtres mots.

C’est donc bien d’un voyage au bout de son écriture dont il s’agit, et paradoxalement, à la fin du tunnel textuel, c’est son visage et surtout son âme d’homme mûr blessé par l’amour qui apparaît, pas mal pour un penseur qui, tout comme Barthes, se projeta dans la mort de l’auteur.

On ne dira jamais assez que cet auteur, en particulier avec Moi le Suprême, a révolutionné l’écriture, en la mettant en scène, il donne l’illusion parfaite qu’elle s’auto-génère, et en fait même un modèle existentiel pour le lecteur, qui se verra inévitablement projeté dans la ré-écriture.

llustration de couverture : Isabelle BUGNARD


Augusta ROA BASTOS n’est pas un écrivain du boom, il est beaucoup plus que ça. On trouve en effet dans son œuvre de nombreux éléments de la littérature latino-américaine : néo-indigénisme, réel-merveilleux, discours sur la dictature et l’exil, mais aussi et surtout une mise en pratique textuelle des grandes théories de la narratologie européenne : implosion du signe et du discours, absence de l’auteur, super lecteur. Il est donc bien celui qui, le mieux, transculture nos deux mondes. Ce grand écrivain paraguayen a reçu le prix Cervantès en 1990, avec Moi le Suprême. Il mériterait d’avoir enfin une reconnaissance du grand public.


Eric COURTHÈS est professeur agrégé-docteur d’espagnol, affilié au CRIMIC SAL, La Sorbonne (Centre Interdisciplinaire de Recherches sur les Mondes Ibériques Contemporains, Secteur Amérique Latine)




Contact pour la promotion de cet ouvrage : Marie-Laure RAYNAUD
Ligne directe : 01 55 42 07 75 / E-mail : marie-laure.raynaud@harmattan.fr
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EXTRAITS

Quelques « aphorismes métaphoristiques »


« (1) Quand on ne peut déjà plus rien faire on écrit. C’est la seule façon de se prouver qu’on existe encore dans la fixité mortuaire de l’écriture.

(7) Ecrire ne signifie pas transformer la réalité en mots, mais faire que le mot soit la réalité.

(8) Quand on écrit on se doit non pas de rendre artificielle la nature des choses, mais de rendre naturel l’artifice des mots.

(9) A travers l’écriture l’incrédule cherche dans l’impossibilité du monde le miracle du possible.

(15) C’est l’auteur qui connaît le moins son œuvre. S’il la connaissait il l’aurait écrite d’une autre façon, ou il ne l’aurait pas écrite.

(16) Epigraphe d’un auteur ayant la volonté de demeurer inconnu : « Je m’adresse seulement à ceux capables de me comprendre. » Un autre de Jorge Luis Borges : « Je lègue le néant à personne. »

(17) Délire de la transparence : le lecteur, oublié du livre, se retrouve observé et lu par les personnages.

(42) Il devrait y avoir dans notre langage des mots qui aient une voix. Un espace libre. Leur propre mémoire. Des mots qui subsisteraient seuls, qui emporteraient leur lieu avec eux. Un espace où ce mot se produirait identique à un fait.

(142) On écrit toujours pour un lecteur futur qui reçoit un message depuis le passé. Le temps absent s’interpose entre celui qui écrit et celui qui lit.

(143) Aucun auteur digne de ce nom ne peut écrire son propre livre. S’il est honnête il se doit de disparaître complètement dans l’écrit.

(144) On n’invente rien. Seulement quelques légères variations par rapport à ce qu’on a déjà dit et écrit, lu et oublié.

(145) Il est nécessaire d’accumuler beaucoup d’oubli pour écrire quelque chose de nouveau. »


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BON DE COMMANDE



A retourner aux Editions L'Harmattan, 5- 7 rue de l'École-Polytechnique, 75005 Paris.

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« Métaphorismes»


au prix unitaire de 13,50 € + Frais de port de 4 € pour le premier ouvrage + 0.80 € par ouvrage suivant, soit un Total de…………..Euros.

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lundi 5 mai 2008

Signatures de "Métaphorismes", Augusto Roa Bastos, par le traducteur, Eric Courthès, Institut d'Etudes Hispaniques, Salle Delpy, 13 juin 2008, 11h30


Augusto Roa Bastos

MÉTAPHORISMES

Traduction, notes et postface d’Éric Courthès

Augusto Roa Bastos, dans ce petit ouvrage ultime, d’une
extrême densité hypertextuelle et endotextuelle, nous donne à
reconstruire et déconstruire son oeuvre toute entière, y-compris son
oeuvre absente.

Il tisse et détisse pour nous un écheveau d’une grande finesse
textuelle, où la compréhension globale de l’oeuvre laisse place à une
extrême fragmentation, la poétique de l’absence et des variations en
sont les maîtres mots.

C’est donc bien d’un voyage au bout de son écriture dont il
s’agit, et paradoxalement, à la fin du tunnel textuel, c’est son visage
et surtout son âme d’homme mûr blessé par l’amour qui apparaît,
pas mal pour un penseur qui, tout comme Barthes, se projeta dans
la mort de l’auteur.

On ne dira jamais assez que cet auteur, en particulier avec Moi
le Suprême, a révolutionné l’écriture, en la mettant en scène, il
donne l’illusion parfaite qu’elle s’autogénère, et en fait même un
modèle existentiel pour le lecteur, qui se verra inévitablement projeté
dans la ré-écriture.

Augusto Roa Bastos n’est pas un écrivain du boom, il est beaucoup
plus que ça. On trouve en effet dans son oeuvre de nombreux éléments de
la littérature latino-américaine : néo-indigénisme, réel-merveilleux,discours de l'exil et de la dictature, mais aussi et sutout une mise en pratique textuelle des grandes théories de la narratologie européenne : implosion du signe et du discours, absence de l’auteur, super lecteur. Il est donc bien celui qui le mieux transculture nos deux mondes et mériterait d’avoir une audience plus large, et surtout que
l’on pense enfin à lui décerner le Prix Suprême…
Illustration de couverture d’Isabelle Bugnard

™xHSMCTGy055605z ISBN : 978-2-296-05560-5
13,50 €