dimanche 24 avril 2011

"La critique", selon Aragon et bien d'autres


La Critique
La critique, c'est le bagne à perpétuité. Aragon (Louis), Traité du style (Gallimard).

La critique devrait, en matière de littérature, être une sorte de pédagogie de l'enthousiasme. Aragon (Louis), J'abats mon jeu (Éditeurs français réunis).

Tous les grands poètes deviennent naturellement, fatalement, critiques. Baudelaire (Charles), L'Art romantique.

La critique est aisée, et l'art est difficile. Destouches (Philippe Néricault, dit), Le Glorieux, II, 5, Philinte.

On fait de la critique quand on ne peut pas faire de l'art, de même qu'on se met mouchard quand on ne peut pas être soldat. Flaubert (Gustave), Correspondance, à Louise Colet, 1846.

La Critique est la dixième Muse et la Beauté la quatrième Grâce. Flaubert (Gustave), Carnets.

Parodies et caricatures sont les plus pénétrantes des critiques. Huxley (Aldous), Point Counter Point, 28.

Le plaisir de la critique nous ôte celui d'être vivement touchés de très belles choses. La Bruyère (Jean de), Les Caractères, Des ouvrages de l'esprit.

En France, le premier jour est pour l'engouement, le second pour la critique et le troisième pour l'indifférence. La Harpe (Jean François Delharpe, dit de), Mélanges.

La critique est un impôt que l'envie perçoit sur le mérite. Lévis (François Gaston, duc de), Maximes et réflexions sur divers sujets

Archives
[X]

Aucun commentaire: